Projections du 1er juillet 2018

Voici le programme des films et vidéos présentés dimanche 1er juillet 2018  dans le cadre de 2018, année des rythmes . Cette programmation répondait à l’appel lancé auprès d’artistes, de cinéastes et de vidéastes autour de la question des rythmes.

3 réalisations ont été présentées lors de cette séance, en présence de leur réalisatrice :

 

  • « Rythme(s), une question, des objets » de Marie-Laure Desjardins, autoproduction, 36’00.

Il s’agit ici d’une réalisation vidéo spécialement conçue à l’occasion de l’année des rythmes. Cette projection est une première.

 

  • « L’Exilé du temps »  d’Isabelle Putod, LES FILMS DE L’AQUEDUC , 27’15.

En 1962, le spéléologue Michel Siffre décide de passer deux mois au fond d’un gouffre glacé, sans repère de temps. Son isolement a pour but l’observation scientifique du rythme humain, une fois soustrait à l’alternance du jour et de la nuit. Hors du temps, la raison du jeune homme vacille, ses perceptions se modifient et il part pour un voyage intérieur où se mêlent souvenirs et hallucinations.

 

  • « Chacun cherche son train » de Fabienne Issartel,  MARMITA FILMS, 52′

Immobiles devant les fenêtres du train, nos écrans de cinéma, ou ceux des ordinateurs, nous regardons défiler notre monde en pleine mutation. « Les écrans sont ces miroirs du temps qui annulent l’horizon » dit Paul Virilio, le grand penseur de la vitesse. « Alors, comment retrouver un rythme propre, notre petit tempo battant, au coeur de cette accélération inéluctable ? », se demandent les protagonistes du film, passagers en quête de sens sur le chemin furtif de la vie, et dont le train devient ici la métaphore. Un « film promenade » – pour croiser les reflets de nos âmes qui deviennent, le temps du film, « le paysage » mouvant du voyage. Où vont-ils ? Eux ? Moi ? Où allons-nous ? « Chacun cherche son train » ! Un film en marche, dans lequel l’homme et la machine cherchent désespérément à s’aimer. Un film pour « refaire le monde » à notre image !

La projection a eu lieu de 14h30 à 17h30 dans l’atelier de Jean-Claude Mocik, au 67, avenue du Président Wilson à la Plaine Saint Denis, métro Front